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Voyage vers l'oasis de Al Ula

pascalebellamy30

Connaissez-vous Al Ula ? Personnellement, je n’en aurais certainement entendu parler que dans quelques années, au hasard d’une conversation ou d'une offre de voyage, si plus de deux cents habitants de Siwa n’y étaient pas partis travailler, afin d’y restaurer la ville ancienne. Ceux d’entre vous qui suivent le programme des expositions parisiennes ont peut-être eu un aperçu en 2019, au sein de l’Institut du Monde Arabe, de cette belle région méconnue et pourtant habitée depuis des millénaires. Et oui, Al Ula est aussi méconnue que Siwa, deux oasis riches d'histoire mais oubliées.

Al Ula est une oasis d’Arabie Saoudite située dans la province de Médine au Nord-Ouest du pays.


C’est un joyau pour les archéologues et tous les passionnés d’Histoire. Sergio et moi-même avions donc deux objectifs en allant là-bas :

  • Visiter des sites magnifiques comme celui d’Hégra, aussi appelé Madain Salih, inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 2008

  • Rencontrer les personnes de Siwa et découvrir leur travail de restauration.

Le 8 juin de cette année, nous sommes donc partis de Siwa pour prendre notre avion à l’aéroport international du Caire. Nous avions un premier vol pour Djeddah, suivi d’un second pour Al Ula. Durant les derniers kilomètres nous séparant de l’aéroport, j’ai ressenti une forme d’anxiété, due à nos précédentes mésaventures avec différentes compagnies aériennes. Était-ce prémonitoire ? Le fait est que, au bureau d’enregistrement, l’hôtesse nous a annoncé que depuis 18h, le jour même, l’Arabie Saoudite ne prenait plus de touriste à destination de Djeddah, et que nous devions prendre un billet pour Riyad, puis aviser depuis la capitale, comment rejoindre Al Ula ; ceci en échange d’un surcoût non négligeable! Je vous raconte ici cet incident pour que vous sachiez qu’un mois avant l’Aïd El-Kebir, et certainement un mois après, il est préférable d’éviter un transit à Djeddah.

Quelques heures après, le 9 juin, nous sommes arrivés à l'aéroport de Riyad, d’où nous avons trouvé un vol pour Al Ula.




Ma première impression en arrivant est que les portes l’aéroport de Al Ula sont celles d’un grand four, mais que ce four est l’extérieur où il doit faire environ 45 degrés, alors qu’à l’intérieur, les climatiseurs sont réglés sur une température exagérément froide. Sur place, quelqu’un nous attendait et nous avons pu nous engouffrer rapidement dans un réfrigérateur mobile.


La route entre l’aéroport et la ville traverse une zone extrêmement aride, offrant un paysage rocheux aux couleurs variant du sable au noir, puis le vert des palmiers apparaît à la base de grandes parois ocres qui embellissent avec le soleil couchant.



Nous avons atteint finalement notre destination ! L’appartement que Mina, un ingénieur égyptien dont nous avions fait connaissance à Siwa, nous avait réservé, était tout à fait correct, mais trop froid ! Heureusement nous avions le contrôle des télécommandes.

Une anecdote concernant cet appartement, mais qui, je suppose, concernent beaucoup de logements de Al Ula : L’eau est stockée dans des réservoirs sur le toit des habitations, donc en périodes estivales, ne pensez plus à prendre une douche fraiche en rentrant de vos visites… l’après-midi l’eau est chaude quel que soit le robinet que vous ouvrez !

Avant de vous raconter notre séjour à Al Ula, voici en quelques mots son histoire :

La région d’Al Ula a été habitée de façon quasiment ininterrompue de la préhistoire jusqu’à aujourd’hui.

Les recherches récentes ont dévoilé des activités humaines dès l’époque du Paléolithique inférieur puis à l’aube du Néolithique, comme en témoignent les motifs des peintures rupestres retrouvées sur le flanc des montagnes, ainsi que l’emplacement de tombes dites « à traîne » datant de l’âge du bronze.

Durant l’Antiquité, Al Ula prospéra grâce à la fertilité de son oasis, mais aussi grâce à sa position géographique, lui permettant d’être un carrefour idéal sur les pistes caravanières, à mi-chemin entre l’actuel Yémen et les civilisations du Nord, sur la Méditerranée et sur l’Euphrate. Du Sud montaient l’encens, la myrrhe, et les aromates. Du Nord, descendaient l’huile, le vin et les armes.

Le royaume de Dadan se développa de la fin du IXème siècle au début du Vème siècle av. J.-C. Nous n’avons pas encore beaucoup d’éléments sur cette période, mis à part qu’il s’agissait d’une communauté humaine dotée d’une administration structurée, sous l’autorité d’un roi.


Le royaume de Lihyân succéda à celui de Dadan, au cours du Vème siècle av. J.-C., et imposa son autorité sur une vaste région durant plusieurs siècles. Les marchands grecs et yéménites devaient payer un tribut lors de leurs passages dans l’oasis. La statuaire de l’époque présente des influences venues du Levant, de Mésopotamie, d’Égypte, évoquant les nombreux échanges marchands entre les lihyanites et les voyageurs.


Le rayonnement de Al Ula s’accentua au Ier siècle av. J.-C. avec la puissante civilisation des Nabatéens, célèbre dans le monde entier pour avoir bâti sa spectaculaire capitale, Pétra, en Jordanie. À cinq cents kilomètres, Hégra, seconde ville nabatéenne, sortit de terre trois siècles plus tard. Cette cité fut fondée à une vingtaine de kilomètres au nord de Al Ula d’où les Nabatéens contrôlaient les caravanes. Ils firent creuser dans la roche une centaine de tombeaux rupestres monumentaux aux façades ciselées.


En 106, l’empereur romain Trajan annexa la Nabatène, dont faisait partie Hégra. La région devint la province romaine d’Arabie, comme en témoignent les graffitis grecs et latins laissés sur les rochers par les soldats. L’intérêt des romains pour la ville étant avant tout stratégique, pour permettre la surveillance de l’unique route caravanière reliant la Syrie romaine à l’Arabie du Sud, celle-ci se transforma peu pendant la période romaine. Seul un fort où stationnait la IIIe Légion cyrénaïque fut construit mais on n’y retrouve pas de théâtre, de forum ou de rue pavée.

Des milliers d’inscriptions rupestres laissées par les populations renseignent sur l’organisation politique et sociale de Dadan Lihyân et Hégra entre le Ve siècle av. J.-C. et la conquête arabe. Ces inscriptions rédigées en plusieurs langues et alphabets, dadanite, minéen, araméen, assyrien, grec ou latin, donnent des indications très précieuses sur les alphabets préislamiques utilisés pendant l’Antiquité.

Hégra affirme aujourd’hui être le lieu où est né l’arabe classique, connu à partir du VIe siècle.


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Après l’avènement de l’Islam au VIIe siècle, et jusqu’au début du XXe siècle, la route de l’encens devint l’une des routes du pèlerinage vers La Mecque et Médine, la route syrienne qui reliait Damas à ces lieux sacrés. Les pèlerins profitaient de leur halte à Al Ula pour s’approvisionner en eau et en dattes, et laissaient des témoignages de leur passage sur les roches. Deux nouvelles villes furent construites dans la vallée : Al-Mâbiyât et la vieille ville d’Al Ula, qui accueillit notamment les premiers historiens et géographes arabes, dont le célèbre Ibn Battûta.

Au XVIe siècle, la route du pèlerinage continua à se développer, notamment avec la construction de forts à Hégra, visant à protéger les pèlerins.

En 1900, le chemin de fer du Hedjaz fit son apparition. Réalisée par les Ottomans, la ligne visait à établir un lien entre Constantinople et la région saoudienne du Hedjaz, où se trouvent les sites les plus sacrés de l'Islam, afin de raccourcir le trajet des pèlerins effectuant le Hajj. Les travaux de construction commencèrent en 1900 et la plus grande partie de cette ligne longue de 1 600 km, entre la Syrie et Médine, fut achevée en 1908. Le dernier tronçon, qui devait permettre d'accéder à la Mecque, ne fut jamais construit. En 1907, deux des douze gares furent inaugurées à Hégra et Al Ula.


Durant la Première Guerre mondiale des sections de la ligne furent attaquées par des bandes arabes dirigées par Lawrence d’Arabie, et en 1918, moins de 20 ans après le début du projet, la ligne était en ruine.




Avant de terminer je vais revenir sur la présence à Al Ula de la IIIe Légion romaine cyrénaïque. La Legio III Cyrenaica (IIIe légion Cyrénaïque) est une légion romaine formée à l’époque impériale au Ier siècle ap. J.-C. Elle était à l’origine stationnée en Égypte, près d’Alexandrie. Sa divinité tutélaire était le dieu Jupiter-Hammon, un Jupiter portant des cornes de bélier, divinité traditionnelle de la Cyrénaïque et… de l’oracle de Siwa ! C’est ainsi que, sur le site de Hégra, des archéologues ont découvert une inscription dédiée à Jupiter-Hammon, gravée par deux soldats romains, comme le décrit le rapport de recherche, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02869017/file/Nehme_MS2018-2019_GB.pdf

C’était en quelques mots l’histoire de Al Ula, aujourd’hui aussi peu connue que celle de Siwa.

Le 9 juin, nous étions donc dans cette belle oasis, impatients de la découvrir. Après avoir déposé nos valises dans l’appartement, nous sommes vite sortis faire un repérage des lieux, et bien sûr organiser nos visites des principaux sites. C’est ainsi que nous avons appris par un gardien du site d’Hégra, que les visites étaient obligatoirement guidées et à réserver à l’Office du tourisme local, le « Visitor Information Center ».

Les tickets, proposés par Al Ula experience, s’achètent sur leur site Internet, pour un créneau horaire à choisir.









En cet fin d’après-midi, les couleurs de l’oasis sont magnifiques, le spectacle des rochers rouges sculptés par l’érosion nous rappelle le Wadi Rum en Jordanie.










Le soir, nous avons dîné au cœur de la vieille ville, dans une rue déjà fort bien restaurée, en vue de l’arrivée des touristes. Des magasins d’artisanats attendaient les promeneurs venus d’ailleurs.











On y a trouvé aussi la boulangerie « Le moulin » où les croissants sont, nous a-t-on dit, très bons. Au restaurant, ne sachant que choisir dans la carte, nous avons laissé nos hôtes, Mina et, Youssef, jeune architecte égyptien, décider des mets. Tous étaient délicieux, y compris le pain. J’ai particulièrement apprécié le taboulé, très proche du taboulé libanais, avec beaucoup de persil et peu de semoule.






Le 10 juin matin, nous sommes partis vers le « Visitor Information Center », situé au Winter Park. En fait il ne s’agit pas encore d’un parc, mais d’un terrain encore très peu aménagé. Il n’y a aujourd’hui que l’office du tourisme, d’architecture moderne, et un Dunkin Donuts, pour ingurgiter quelques calories avant les visites. Nos rendez-vous ont été pris pour le 11 et le 13 juin.







Nous nous sommes ensuite dirigés vers le Shalal Café, lieu que nous avait conseillé Mina. L’endroit était un peu difficile à trouver, mais il valait le détour. Ma première vision a été celle d’une petite piscine, et déjà ça, c’était surprenant ! En effet l’oasis possède beaucoup d’eau sous-terraine, mais en surface, rien, ni bassin, ni étang !















Quelques mètres plus loin un canyon étroit nous attendait. Cette marche dans la fissure d’une montagne, accompagnée du chant des oiseaux, restera un beau souvenir. La sortie du canyon donnait sur un puit de lumière où nous attendaient des chaises installées sous de grands parasols, et des bons jus de citron.















Le reste de la journée nous nous sommes promenés dans Al Ula. Des dromadaires curieux ou gourmands venaient à notre rencontre.










Le soir nous avons rejoint Mina et Youssef pour aller boire un verre au Rocher de l’Éléphant, ainsi nommé du fait de sa forme.

Le 11 juin est le jour que j’attendais le plus, ayant toujours en tête ma merveilleuse visite de Pétra en Jordanie, puisque nous partions enfin pour Hégra. Pour aller sur le site nous devions prendre un bus.







Ce jour-là, nous ne sommes pas plus d’une dizaine de visiteurs. À notre arrivée sur place nous avons été très bien accueillis avec des bouteilles d’eau à volonté, du café, des dattes et autres friandises.













Le Site archéologique de Hegra (al-Hijr / Madā ͐ in Ṣāliḥ), est le premier site d’Arabie Saoudite inscrit sur la Liste du patrimoine mondial. Il comporte notamment 111 tombes monumentales, dont 94 avec des façades décorées, datant principalement du 1er siècle av.J.-C. au 1er siècle ap.J.-C. La guide nous a tout d’abord conduits vers le tombeau emblématique du lieu, Qasr AlFarid, creusé dans un rocher isolé, ce qui le rend encore plus magnifique.






Après un moment d’explications et d’admiration, nous sommes remontés dans le bus afin de rejoindre une série de tombes creusées dans un grand rocher. L’une d’elles, Qasr AlBint, est celle d’une femme, « bint » voulant dire « fille » en arabe. À cet endroit nous pouvons également lire un panneau expliquant que les Nabatéens maitrisaient parfaitement leur réseau hydrique, via des puits leur permettant d’atteindre la nappe phréatique.







Ensuite nous sommes remontés dans le bus pour rejoindre Jabal Ithlib, qui est une salle de banquet à trois banquettes (des triclinia) à l’écart du centre du site, autrefois loin des turbulences de la ville. Cette salle creusée également dans la roche servait pour les réunions des confréries religieuses nabatéennes. Ce lieu qui a conclu notre visite était vraiment spectaculaire.



Bien sûr nous n’avons pu échapper à un arrêt dans la boutique souvenirs, où j’ai trouvé sur les étagères des produits made in France, comme de l’huile de moringa ! Il semble que les produits de base viennent d’Arabie Saoudite, mais sont transformés en France… beaucoup d’allers-retours pour des cosmétiques qui pourraient être réalisés localement.

Le 12 juin, nous n’avions pas de réservations de visites. Nous avons donc décidé d’aller voir le Maraya Concert Hall, une structure recouverte de plus de 9 500 mètres carrés de miroirs reflétant le paysage environnant. Surnommée la "merveille aux miroirs". La salle est située dans le Wadi Ashaar, près de l'autoroute volcanique, où elle est entourée de terrains montagneux. Malheureusement la route pour y accéder était barrée et nous ne pouvions même pas la voir de loin. L'adresse email de la brochure officielle est: https://issuu.com/experience_alula/docs/maraya_brochure_english.

Déçus nous avons changé de destination, et avons essayé de trouver le nouveau projet, Sharaan, de l’architecte français Jean Nouvel. Il s’agit d’un complexe hôtelier luxueux en cours de construction, taillé à même la pierre, pensé pour s’intégrer parfaitement au panorama. Voici un lien qui vous permettra de le découvrir: https://luxe.net/sharaan-le-nouveau-projet-hotelier-de-larchitecte-jean-nouvel-au-coeur-du-desert-dal-ula/?utm_source=luxenet&utm_medium=share

Mais, de nouveau, les gardes à l ‘entrée du site nous ont expliqué que l’accès était interdit. Ce n’était décidément pas un bon jour pour satisfaire notre curiosité !



Nous avons alors emprunté une route qui montait le long d’une montagne surplombant Al Ula. Au sommet, nous avons trouvé un bar ou un restaurant, alors fermé, et des espaces de restauration construits en pierres noires afin de se fondre dans le paysage. La vue sur la vallée était spectaculaire.


Après avoir bien profité du panorama, nous sommes repartis à la rencontre des hommes venus de Siwa.

Nous les avons trouvés en plein travail de restauration. Certains nous ont reconnus et tous étaient contents de savoir que nous venions de Siwa. Ils fabriquaient notamment des briques crues afin de reconstruire la vieille ville au plus près de ce qu’elle était.

Mina et Youssef nous ont fait une visite guidée, très intéressante, du chantier en cours.



Nous avons également visité le futur hôtel, réalisé dans le même esprit que l’Adrere Amelal à Siwa.


Le 13 juin était le jour de notre seconde visite programmée pour les sites de Al Khuraybah et Jabal Ikma. Nous sommes donc retournés au « Visitor Information Center » afin de prendre le bus.


Nous sommes tout d’abord amenés sur le site de Al Khuraybah, capitale des royaumes de Dadan et Lihyân.

Nous y observons, de loin, des tombes creusées au pied d’une falaise de grès rouge.






Des grandes statues d’hommes ont été trouvées sur ce site et sont maintenant exposées au musée de Al Ula.










Les ruines de la cité, que nous avons pu observer, font fait depuis 2020 l’objet d’un programme archéologique mis en oeuvre par le CNRS pour le compte de l’Agence française pour le développement d’AlUla (AFALULA) et de la Royal Commission for AlULa (RCU).








Notre hôte de Dadan :-)
















Nous avons ensuite repris le bus pour nous diriger vers le site de Jabal Ikma, une montagne située à cinq kilomètres au nord d'Al-Ula.







Ce qui fait de Jabal Ikmah un site exceptionnel, ce sont les milliers d'inscriptions anciennes gravées dans les falaises le long d'une crevasse.


La forte concentration de gravures à Jabal Ikmah lui a valu le titre de "Bibliothèque ouverte", mais la raison pour laquelle tant de peuples anciens ont décidé de laisser leur marque ici est inconnue. Nous savons seulement que Al Khuraybah, était un lieu de passage majeur au 6ème siècle av.J.-C, attirant des commerçants et des érudits de partout.

Des estimations datent les inscriptions les plus anciennes de Jabal Ikmah à 644 av.J.-C.

Les langues représentées dans ces inscriptions comprennent l'araméen, le dadanitique, le safaitique, le thamudique, le minaïque et le nabatéen, toutes les langues qui ont précédé et finalement influencé l'arabe.



Nous avons admiré ce véritable témoignage des activités humaines qui se sont déroulées dans cette région à travers les millénaires et du rôle important que la ville de Dadan a joué le long de cette route commerciale. Cette seconde visite nous a vraiment enthousiasmé.







Nous sommes ensuite retournés voir les siwis au travail, et nous avons approfondi la visite du site en cours de restauration, avant de diner une dernière fois, pour cette année, avec Mina et Youssef.




Et oui, notre séjour arrivait à sa fin. Le lendemain matin nous sommes de nouveau entrés dans le réfrigérateur mobile pour rejoindre l’aéroport, d’où nous avons pris l’avion vers Ryad puis vers le Caire, sans souci.

J’étais contente de ce séjour, nous avons fait de très belles visites, avons appris beaucoup sur l’histoire de cette région, que personnellement j’ignorais totalement avant la préparation du séjour. Mais j’étais aussi heureuse de rentrer en Égypte, car même si nous sommes très bien accueillis en Arabie Saoudite, tout y est extrêmement organisé, et le tumulte des villes égyptiennes me manquait un peu.






À Al Ula nous sommes très canalisés au cours des visites. Cependant, point positif pour moi, nos guides étaient des femmes saoudiennes qui avaient étudié à l’université.










Ensuite, la rue principale de la vieille ville de Al Ula est très bien restaurée, mais contrairement à Siwa, les touristes sont isolés de la vie locale. À Siwa, pour visiter Shali, l’ancienne forteresse, on n’échappe pas au centre-ville animé où se côtoient les Siwis venus faire leurs courses et les voyageurs. Les ambiances locales sont donc très différentes.

À très bientôt avec des articles sur les oasis inhabitées de Barhein et El Areg, du sahara occidental égyptien!


* En 2017, dans le cadre du plan de développement de l’économie saoudienne « Vision 2030 », une Commission Royale pour Al Ula a été créée. Le 10 avril 2018, le premier accord intergouvernemental entre la France et l’Arabie Saoudite a été signé, faisant naître l’Agence Française Afalula. Elle a pour objectif de soutenir l'Arabie Saoudite dans le développement économique, touristique et culturel durable d'Al Ula.

Le 10 novembre 2021, La Commission royale pour Al Ula (RCU) a signé un partenariat stratégique à long terme avec l'UNESCO au siège de l'UNESCO à Paris. L'accord marque une accélération dans le projet de renaissance culturelle et socio-économique de la région d'Al Ula basée sur une meilleure préservation de ses sites historiques, naturels et culturels et de sa culture locale.

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